Nadia Dahmoune
" Ce que j'aime quand je peins, c'est cet abandon de soi dans la création..."
Mon parcours
La première fois que j’ai touché à un pinceau et à la peinture j’avais 5 ans et c’était à la maternelle. J’ai grandi dans une famille où l'art n'a jamais été un centre d’intérêt car cela était considéré comme une passion réservée à une catégorie sociale particulière.
Dans la résidence où j’ai grandi avec mes parents, une voisine a proposé un jour à ma mère de nous inscrire moi et mon frère à des ateliers de peinture tous les mercredi et samedi matin. Cela était la seule activité quand j’étais enfant pour pouvoir sortir du clan familial et découvrir une pratique pour explorer la créativité. Je me souviens aussi du petit carré de chocolat praliné que nous goutions pendant la pause !
Lorsque j’ai eu 10 ans, la fin de la primaire est arrivée et j’ai alors tout arrêté.
Je n’avais pas continué cette activité qui pourtant m’avait beaucoup plu et nourrit en tant que petite fille. Je suis alors entrée dans un moule, dans un parcours de fille modèle pour répondre aux attentes de la société. J’ai fait des études générales au lycée, et mon objectif était de devenir avocate. Mon parcours a été très chaotique, cependant j’ai toujours été capable de faire appel à ma sensibilité créative pour pouvoir rebondir à chaque situation et défis que la vie me proposait de vivre.
J'ai repris mes études de droit sur le tard, à 25 ans en cours du soir, pour obtenir l'équivalent du Bac+2 en Droit. En parallèle de mes études, je travaillais comme assistante d’avocat à Paris.
Après un passage en Angleterre pendant presque 2 ans pour perfectionner mon anglais, je reviens en France poursuivre ma carrière dans le juridique.
Puis avec le temps, je me rends compte que j’ai envie d’ouvrir mes compétences en allant dans un domaine d’assistanat plus général.
Pendant mon parcours professionnel, je réalise qu’avant chaque changement, je m’étais donné une vision du prochain poste à exercer, et ce qui est étonnant, c’est ce que cela se manifestait ensuite dans la réalité. Je commençais à toucher ce processus créatif mais je n’avais pas encore les mots pour l’exprimer.
En 2014, dans un cheminement de connaissance de moi-même, je découvre la pratique de l’art-thérapie dans laquelle je vais me former et pratiquer quelques mois lors de stages. Je découvre alors l’art comme support pour exprimer mes émotions et aussi qui je suis et qui je veux devenir.
En 2019, ma formation s'achève. Je me rends compte que finalement je n'ai pas envie de devenir art-thérapeute. Cependant ce parcours a été d’une richesse incroyable tant sur le plan personnel que relationnel.
2020, le confinement arrive. Je me retrouve dans mon appartement où je suis confinée avec du papier et des feutres. C’est à ce moment-là que mon élan vital de créer va se révéler, à travers cet isolement mondial imposé.
Je vais alors avoir une fulgurance, et mon désir d’être artiste peintre va jaillir du chaos que je vivais suite à cette situation mondiale.
Je commençais à dessiner des symboles et des lettres issues de mes origines culturelles. Quelque chose de profond était en train de remonter à la surface et voulait s’exprimer. Un lien profond à mes origines et l’histoire de mes ancêtres.
Pour tenir tout le long du confinement, je me suis reposée sur ma créativité, elle a été comme une bulle d’oxygène qui me permettait de développer mon expression artistique et mon identité d’artiste.
En 2021, j'accueille alors en moi une grande énergie et je produis de nombreuses toiles inspirées de l’art abstrait et de mes origines berbères. Je prends conscience de mon processus de création à travers mes toiles. Mes œuvres d'art créent une connexion entre le monde moderne et le monde ancestral. Je décide de créer ma marque pour diffuser mon œuvre et un message. Je choisis d’être accompagné par un spécialiste dans le milieu artistique et c’est comme cela qu’est née ma marque "Taramlayk" qui signifie "Je t'aime d’amour".
En tant qu'artiste peintre, j'ai envie de transmettre le message de l'amour. Je veux relier mes origines berbères avec le monde de l'abstrait, faire un pont entre l'ancestral et la modernité. Relier les archétypes des masculin et féminin et de cette relation de couple intérieur. Le féminin m'apporte l'intuition des couleurs, des endroits où poser le pinceau. Le masculin me propose le mouvement de création, et réalisation avec la matière.C'est au cœur de cette relation que la création émerge. Mes toiles sont des illustrations de cette relation, ce couple qui est en chacun de nous.
Toute relation est une création artistique permanente et parle de notre capacité à danser et peindre le lien. Taramlayk est l'expression de cette dualité dans mes œuvres. Sans la rencontre, sans la relation, il n'y a pas de création. L'amour naît d'une relation à soi-même avant de s'ouvrir au monde. La relation de l'intérieur à l'extérieur, chaque peinture est une histoire mystérieuse qu'il vous est proposé de découvrir, de ressentir. Ce sont vos émotions qui sauront percevoir les messages de mes œuvres. Le symbole de Taramlayk est une déclaration d'amour du masculin au féminin. Mes œuvres invitent chacun à passer de la fusion à l'équilibre relationnel.
Je propose mon talent d’artiste pour votre commande d'œuvre, pour vous même ou pour offrir en cadeau à une personne qui vous est chère. Et si vous déclariez votre amour ?
En me connectant à votre commande, mon processus de création va honorer le message souhaité, toujours dans cet esprit d'amour et de relation. Chaque toile est une expérience magique unique, fruit de la rencontre des deux mondes intérieurs : le masculin visible et l'invisible féminin.
Être artiste c'est avoir gardé son âme d'enfant. Alors la petite fille en moi qui voulait devenir avocate est devenue adulte et a choisi d' être artiste pour garder son âme d'enfant. J'ai su garder cet esprit de nouveauté, de fraîcheur et d'ouverture à l'imprévu, des qualités qui me permettent de développer ma créativité et ma vision en tant qu'artiste.
Nadia